FLOUZOOM

Un couperet en cible

Il attend là au deuil de sa porte,
L’impassible espérant ton retour.
Le temps las s’effeuille et t’emporte,
L’impossible soupirant à rebours.

Il survit malgré une imposante plaie béante,
L’invisible au corps que tu as laissé.
Il subit de bon gré une importante peine errante,
L’invincible au cœur que tu as blessé.

Tu l’aimes…
Tu le sais pourtant que tu l’aimes…

Souviens-toi de ce lit en guise de décor,
Vos lèvres s’embrasent, entrelacées.
Rappelles-toi de l’envie qui aiguise vos deux corps,
Une fièvre vous embrasse sans trop lasser.

Alors pourquoi ne plus vouloir ?
Toi et lui rêviez si bien ensembles…
Et comment ne plus y croire ?
Lui et toi n’étiez qu’un il me semble...

Il t’aime…
Tu le sais pourtant qu’il t’aime…


13/02/2008
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